Le secteur de la construction civile est reconnu comme un grand consommateur de ressources et responsable de plusieurs émissions qui causent des impacts substantiels sur l’environnement, étant l’un des protagonistes du problème actuel de l’empreinte carbone. Ce problème est lié à l’émission de gaz polluants qui accélèrent le réchauffement climatique. Cela signifie que la construction civile a le potentiel de contribuer à la minimisation de ces dommages.
Quels types de gaz sont à réduire pendant la construction ?
Voici les principaux gaz pris en compte lors de la réduction de l’empreinte carbone d’une construction:
CO2 – Dioxyde de carbone: combustion de combustibles fossiles, déforestation et brûlage, transport;
CH4 – Méthane: décharges sanitaires et dépotoirs;
N2O – Protoxyde d’azote: combustion dans les voitures;
HFC — hydrofluorocarbone: climatisation, réfrigération, retardateurs de flamme, aérosols et solvants;
PFC – Perfluorocarbures: production d’aluminium;
SF6 – Hexafluorure de soufre: électricité et équipements énergétiques.
Chacun de ces gaz a un potentiel différent pour chauffer l'atmosphère. L’oxyde nitreux (N2O), par exemple, est 310 fois plus nocif que le dioxyde de carbone. Cela signifie que chaque kilo de N2O équivaut à 310 kg de CO2.
Comment réduire l’émission de ces gaz dans la construction d’une maison neuve ?
De ce point de vue, il convient d’encourager davantage la recherche de matériaux bas carbone aux performances et à la durabilité satisfaisantes, comme ceux d’origine naturelle, par exemple à base de terre crue, et ceux d’origine renouvelable capables de séquestrer le CO2 — le bois, le bambou, les fibres naturelles, les façades, les toitures végétalisées ou encore les soi-disant biobétons. Mais aussi, une bonne architecture utilisant des stratégies bioclimatiques est essentielle. La production d’énergie renouvelable locale, par exemple à l’aide de panneaux photovoltaïques; La nouvelle automatisation des bâtiments, illustrant, l’application de capteurs de présence, de température et de qualité de l’air, des équipements plus efficaces, l’augmentation de l’utilisation des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, se traduisant principalement par une utilisation plus efficace des bâtiments.
Autres solutions à envisager pour réduire l'émission de gaz à effet de serre
Outre le choix des matériaux, il existe d’autres techniques qui couvrent la réduction de l’empreinte carbone d’un bâtiment. Ces techniques collaborent pour réduire les impacts du bâtiment lors de son utilisation. Sont-ils:
- Utilisation des énergies renouvelables (solaire, éolien…);
- Éléments passifs pour le confort thermique, tels que les persiennes et la ventilation naturelle;
- Récupération des eaux pluviales;
- Traitement de l’eau lorsque cela est possible;
- Aménagement paysager avec une végétation dense;
- Réduction de l’irrigation;
- Mesurer pour obtenir des améliorations;
- Évitez les déchets de construction: dirigez-les vers le recyclage, le compostage ou d’autres travaux.